Cette carte montre les quatre grandes étapes du séjour organisé en Chine : Pékin, Xi'an, Guilin et Shangaï.
Au fil des semaines à venir, Christiane M. nous propose de préparer le voyage par quelques articles.
La construction du mur «d’origine» débuta il y a plus de 2000 ans durant la dynastie Qin (221-207 av.J.-C.) lors de l’unification de la Chine.
Des remparts séparés, érigés par des royaumes indépendants pour se protéger des nomades, furent reliés entre eux.
Ce travail exigea des centaines de milliers d’ouvriers et 10 ans de dur labeur.
Les architectes Ming (vers 1400) restaurèrent la muraille, la recouvrant de 60 millions de m3 de briques et de dalles de pierre.
Mao Zedong( Mao Tsé-Toung) encouragea l’utilisation du mur comme matériau de construction, une habitude qui perdure officieusement !
Sans revêtement, des pans entiers s’effondrèrent et ce fabuleux rempart aurait pu totalement disparaître si le tourisme ne l’avait sauvé.
L’armée des soldats de terre cuite compte parmi les plus célèbres découvertes archéologiques au monde.
Ces légions de soldats enterrés, grandeur nature, veillèrent en silence, pendant plus de deux millénaires sur le repos éternel du premier empereur qui unifia la Chine (Qin Shi Huang celui qui fit construire la grande muraille).
Qu’il ait craint les esprits vengeurs qui l’attendaient dans l’au-delà (car il fut très cruel) ou qu’il ait espéré continuer à régner dans le monde des morts, les gardiens de son tombeau sont un témoignage inestimable.
En 1974, des paysans qui creusaient un puits mirent au jour un immense souterrain dissimulant des milliers de soldats et de chevaux en terre cuite, en formation de combat.
Rizières du dos du dragon
Le début de la construction des terrasses du dos du dragon date du XIIIème siècle sous la dynastie des Yuan.
Les travaux se sont déroulés jusqu’au XVIIIème siècle sous la dynastie des Qing.
Ce mode de culture ingénieux permet de faire un usage optimum des terres arables et des réserves d’eau particulièrement limitées dans cette région montagneuse.
La randonnée nous donnera un aperçu des traditions des différents villages où vivent des groupes minoritaires comme les Zhuang, les Yao et les Dong mais………..je ne sais
pas si je trouverai le chemin avec cette carte !
La rivière Li et ses « pains de sucre »
La rivière Li traverse les villes de Guilin et de Yangshuo et serpente dans un paysage qui a inspiré les artistes chinois depuis les grandes dynasties.
Il y a 300 millions d’années d’énormes quantités de calcaire se déposèrent sur les fonds des mers qui recouvraient une grande partie du sud-est asiatique. Sur cette terre qui émergea de la mer suite aux mouvements de la croûte terrestre, le travail de l’érosion a modelé des collines, des forêts de pierre, des réseaux de grottes.
Paysages exceptionnels aux reliefs karstiques où les collines reculent en « pains de sucre » derrière des bosquets de bambous et plongent doucement dans la rivière Li.
Shanghai , dont le nom signifie « au bord de la mer », est de longue date un port de commerce idéal.
Au XIXème siècle, grâce à l’installation des Britanniques puis des Français et des Américains, Shanghai surpassait tous les ports chinois. Shanghai devint aussi synonyme d’exploitation et de vice : fumeries d’opium, salles de jeux, maisons closes contrôlées par des gangs, formaient le centre de la vie locale.
Exploités, réduits à la famine, vendus comme esclaves, les pauvres de Shanghai sont sensibles à l’idéal révolutionnaire : le parti communiste chinois (PCC) est créé ici en 1921 et après de nombreux échecs « libère » la ville en 1949.
Shanghai devient une ville industrielle terne et assoupie. En 1990 de grands projets vont relancer l’essor de la ville qui va prendre une large avance sur les autres villes chinoises.
Shanghai, 23millions d’habitants, l’une des cités les plus vastes et les plus effervescentes de Chine, incarne en quelque sorte la modernité chinoise.
Christiane M.